Cette année commence un peu bizarrement. Comme un flan dont tu ne sais pas encore s'il va prendre ou s'il va tomber comme un soufflé. Les vacances ont été passées à finir les déménagements. Tiens d'ailleurs, je ne vous ai pas dit d'où ça vient. En fait elle est partie vivre dans une ville à 500km d'ici parce qu'elle n'a trouvé que ça comme job. La crise...
Enfin, elle a fait l'effort de venir jusque chez moi pour m'aider à ranger. Et ce fut efficace. On dirait qu'en ce moment elle entame une série d'efforts. Oh bien sûr elle continue tout de même à perdre les pédales régulièrement. Pas plus tard que ce week-end elle m'a appelé pour me dire qu'elle avait eu une accident avec un gars qui lui a explosé son retro et a refusé de remplir un constat tout en la menaçant physiquement. Plus tard j'ai appris qu'en fait seul le miroir du retro est tombé par terre, et la connaissant elle n'a pas du faciliter la mise au calme du monsieur en question avec sa diplomatie légendaire. Qu'est-ce que c'est la diplomatie ? C'est pas le plus grand dinosaure qui ait jamais existé ? Mais, si avec ce long cou et un corps de baleine ! Bref, elle m'a fait une scène au téléphone (fixe), en me reprochant auparavant de ne pas avoir répondu au téléphone (portable). Normal hey banane, comment veux-tu y arriver en courant à travers l'appartement à poil avec le pantalon sur les chevilles ? Il faut dire qu'elle a l'art de m'appeler quand je suis aux commodités. Je ne sais pas si ce sont des coïncidences, ou bien si c'est parce qu'elle m'appelle tout le temps, ou encore si ça veut dire que j'y passe trop de temps...
J'en étais où moi... Ah oui ! Les efforts ! Faut dire que c'est tellement rare qu'ils passent inaperçus. Un bel effort néanmoins hier matin : j'ai oublié de l'appeler pour son anniversaire. Et quand elle m'a appelé, j'ai oublié de le lui fêter ! Je sais, je sais, je suis trop bon... Eh bah elle ne m'en veut pas du tout ! Ce matin elle m'a même envoyé une petite carte électronique. Peut-être qu'elle s'est enfin rendu compte qu'elle va finir vieille fille si ça continue. Enfin bon, c'est pas encore gagné. J'attends de voir sur la durée. La durée de l'année ?...
mardi 27 janvier 2009
mercredi 10 décembre 2008
L'écran
Ce matin cette $%§ m'a appelé pour me demander de réparer son écran d'ordinateur. Non mais on se fout de qui là ?! Je suis à 500km et je n'ai qu'un bac+5. Alors qu'est-ce que je vais aller aider une bac+8 à enlever le flou de son écran ?! Merde alors ! Et je sentais bien que si je disais quoi que ce soit de décevant comme par exemple "je suis bien moins placé que toi pour faire ça et je suis sûr que tu vas t'en sortir en regardant ça au calme" je me serai pris un de ces retours de flamme ! J'ai dû la jouer fine en essayant vainement de l'aider - donc en perdant 1/2h de boulot au passage - pour qu'elle en arrive tout naturellement à la conclusion que je ne pourrai rien faire et qu'elle devrait se démerder toute seule. Mais merde à la fin qu'est-ce que c'est que cette manie des gens de tout le temps me demander service. Est-ce que je demande service moi ? Non merde ! Je me démerde tout seul ! En ce moment je déménage tout seul ! Malade ! Sous le neige ! Et je m'énerve pas parce que personne ne vient m'aider et surtout pas cette pétasse !!!!
mardi 25 novembre 2008
Le pot de thèse
J'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre !!!! Marre marre marre !
Elle devient insupportable dans les moments de stress, et en ce moment c'en est un bien !
Alors que je croyais être au bord du Nirvana, un coup de massue s'est abattu sur moi. Figurez-vous que l’entreprise qui proposait un job à cette naze a décidé, compte tenu de la crise mondiale, de ne plus lui proposer. Je vous peins le tableau : nous sommes alors début novembre, son contrat de thèse se termine le 19 novembre, son titre de séjour expire le 11 décembre, et elle a déjà dit non depuis longtemps aux autres propositions. Le pied, je vous raconte pas…
Passées les crises de larmes et les chantages au suicide, elle finit par se résigner à trouver un nouveau job. Après avoir remis sa fierté au placard, elle a demandé à l’entreprise où elle a fait son doctorat. Bien évidemment, celle-ci aussi a fermé ses portes depuis, et c’est bien compréhensible.
Heureusement que son directeur de thèse est là pour la sauver car il lui trouve un post-doc d’un an et demi histoire de laisser passer la crise. Je précise que ça se déroule dans une ville située à plus de 500km de la mienne.
Cela nous a fait complètement changer notre fusil d’épaule, et comprenez bien que dans ce contexte, je ne vais pas demander de mutation, comme il était prévu au départ. Je ne sais pas encore si je dois m’en réjouir ou pas, mais je préfère en être content pour le moment.
Notons tout de même que toutes ces pérégrinations lui ont pas mal fait péter les plombs, et du coup à moi aussi. Je la harcèle sans arrêt pour qu’elle entame un suivi psychologique mais elle est irrémédiablement hermétique à l’idée. J’ai donc moi-même entamé un suivi. J’ai vu une infirmière psychologue dans un centre médico-psychologique. Ca m’a fait un bien fou de lui parler ! Elle m’a orienté vers un psychologue du centre, que je vois demain pour la première fois. J’attends ça avec impatience, j’en ai vraiment besoin, je n’en peux plus.
Entretemps, elle a passé sa soutenance de thèse. Un moment haut en sentiments. Je vous explique le contexte : ses parents sont venus la voir pour sa soutenance. Ils habitent à plus de 2000km d’ici et ont fait le voyage en voiture. Ils ont des idées bien arrêtées sur le type de gendre idéal pour leur fille et son père irait jusqu’à la violence si quelque chose le contrariait dans cette voie. Du moins, c’est ce qu’elle me dit. J'ai tout fait pour rentrer dans la case du gendre idéal, mais reste un détail de taille : je ne suis pas de la bonne nation. Donc, jusqu’à présent ils ne me connaissent pas et ne savent même pas que j’existe, mis à part sa mère que j’ai déjà croisée lors d’une première rencontre traumatisante. Notons qu’elle croit quand même que nous ne vivons ni ne couchons ensemble.
Retournons à la soutenance. Je m’occupe d’organiser le pot avec une amie. Je fais donc plus de 500km, en prenant une journée de congé, en plein milieu de semaine, pour aller dormir dans un Etap Hotel pourri qui sent le tabac. Je dépense plus de 400€ pour le pot de thèse, sans compter que je lui offre un pc portable de 600€ comme cadeau de thèse. Je sais je suis fou mais je suis prêt à lui donner tout mon argent pour qu’elle me laisse tranquille.
Le matin de la soutenance, je me planque, je fais tout pour éviter ses parents, avec succès vu qu’ils n’ont pas bougé de la salle de soutenance. Pendant la soutenance, je m’installe au fond. Je pars avant la fin pour préparer le pot. Et même pendant le pot je suis resté un moment dans la cuisine sans que personne, même pas elle, ne pense à venir me chercher. Dans la salle, chacun s’assoie à une table où il connaît quelqu’un. Du coup, tout le monde laisse les parents seuls à leur table. Après un moment d'hésitation, je me suis dit que l'occasion était trop belle. J’ai pris mes couilles à deux mains, je me suis rempli une assiette et je suis allé m’asseoir à leur table, en commençant à parler dans leur langue. Eh oui, j’essaye de l’apprendre depuis plus d’un an. S’en est suivi une longue conversation très enrichissante (en français souvent) avec son père, sur des thèmes de culture très divers. J’ai montré mes connaissances dans leur langue et leur religion, qui est devenu la mienne. Il m’a a-do-ré.
L’histoire ne s’arrête pas là. Il se trouve que leur voiture est en panne, elle ne veut plus démarrer. Leur fille me demande donc de venir avec eux après la soutenance pour aller réparer. Au départ, je devais partir directement après le pot car les 500km du retour m’attendaient et je bosse le lendemain, mais qu’importe j’y vais. On galère pas mal sur leur voiture mais au final on finit par la démarrer. Là, son père, qui me demande où j’habite, se rend compte qu’il m’a mis super en retard pour rentrer. Histoire de ne pas me mettre plus en avance, il me propose de venir prendre un verre de thé. J’accepte. Un peu plus tard je peux enfin partir, et là, au moment de me dire au revoir, il m’envoie tout de go que je suis le bienvenu chez eux avec leur fille quand je veux. Victoire ! Sans le vouloir, j’ai réussi l’approche idéale avec ses parents. Ahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah trop bonheur !!!!
Je la hais.
Voilà pour la parenthèse de la soutenance. Maintenant elle stresse à mort car il faut qu’on déménage. Elle prend un nouvel appartement dans la nouvelle ville, et je prends un nouvel appartement, plus petit, dans l’ancienne ville.
Notons qu'elle a fini de travailler pour la thèse et qu'elle n’a pas commencé son nouveau travail. Elle est donc libre pour tout organiser. Mais non, à votre avis, qui passe tous les coups de fil où il faut attendre des heures au téléphone pour avoir quelqu’un ? C’est bibi, pendant ses heures de travail ! Du coup je n’ai plus le temps de faire mon boulot et ça me stresse à mort ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah fait chier !
Quand je lui fais le reproche, elle me dit que ce que je fais c’est juste appliquer une organisation qu’elle passe des heures à mettre en place. Une autre manière de me dire que je ne suis qu’un gros con incapable de rien faire correctement et juste bon à faire les basses besognes. D’ailleurs elle me le dit souvent en ce moment. Dès que je fais une proposition elle la réfute. Et c’est vrai après coup, que c’est con ce que je dis, très souvent. Trop souvent. Je suis con. C’est dur d’être moins con.
En plus d’en plus d’en plus de tout ça, la semaine dernière elle a eu ses règles. Enfin j’ai réussi à la faire aller chez le médecin pour ses règles douloureuses mais cet incapable n’a pas été fichu de lui donner un truc balèze pour la calmer. Résultat elle m’a fait chier à mort, mais au fond, quand on y regarde de près, ça ne changeait pas vraiment de d’habitude. Alors ce coup des règles, mon cul oui ! J’ai connu bien des filles dont ça ne changeait pas l’humeur alors qu’elle arrête de justifier avec ça le quart des semaines de l’année qu’elle passe à m’engueuler, parce qu’il reste quand même trois quarts sans justification particulière.
Je tiens aussi à préciser qu’en ce moment je paye tout et que je pioche allègrement dans mes comptes d’épargne. Ca va, ça pourrait être pire, mais j’ai regardé aujourd’hui. Il me reste 3000€ environ tout compris. Il lui reste plus de 8000€ !!! Ah la conne alors qu’elle pleure pour dire qu’elle a plus un rond. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah la conne la conne la conne !!!! Je savais que je n’aurais pas dû regarder ça…
Pour ajouter au masochisme ambiant, ce soir je vais aller tester un cours de sa langue qui a ouvert dans ma ville. Je suis vraiment trop con.
J’ai envie de pleurer.
Et vous, comment ça va ?
Elle devient insupportable dans les moments de stress, et en ce moment c'en est un bien !
Alors que je croyais être au bord du Nirvana, un coup de massue s'est abattu sur moi. Figurez-vous que l’entreprise qui proposait un job à cette naze a décidé, compte tenu de la crise mondiale, de ne plus lui proposer. Je vous peins le tableau : nous sommes alors début novembre, son contrat de thèse se termine le 19 novembre, son titre de séjour expire le 11 décembre, et elle a déjà dit non depuis longtemps aux autres propositions. Le pied, je vous raconte pas…
Passées les crises de larmes et les chantages au suicide, elle finit par se résigner à trouver un nouveau job. Après avoir remis sa fierté au placard, elle a demandé à l’entreprise où elle a fait son doctorat. Bien évidemment, celle-ci aussi a fermé ses portes depuis, et c’est bien compréhensible.
Heureusement que son directeur de thèse est là pour la sauver car il lui trouve un post-doc d’un an et demi histoire de laisser passer la crise. Je précise que ça se déroule dans une ville située à plus de 500km de la mienne.
Cela nous a fait complètement changer notre fusil d’épaule, et comprenez bien que dans ce contexte, je ne vais pas demander de mutation, comme il était prévu au départ. Je ne sais pas encore si je dois m’en réjouir ou pas, mais je préfère en être content pour le moment.
Notons tout de même que toutes ces pérégrinations lui ont pas mal fait péter les plombs, et du coup à moi aussi. Je la harcèle sans arrêt pour qu’elle entame un suivi psychologique mais elle est irrémédiablement hermétique à l’idée. J’ai donc moi-même entamé un suivi. J’ai vu une infirmière psychologue dans un centre médico-psychologique. Ca m’a fait un bien fou de lui parler ! Elle m’a orienté vers un psychologue du centre, que je vois demain pour la première fois. J’attends ça avec impatience, j’en ai vraiment besoin, je n’en peux plus.
Entretemps, elle a passé sa soutenance de thèse. Un moment haut en sentiments. Je vous explique le contexte : ses parents sont venus la voir pour sa soutenance. Ils habitent à plus de 2000km d’ici et ont fait le voyage en voiture. Ils ont des idées bien arrêtées sur le type de gendre idéal pour leur fille et son père irait jusqu’à la violence si quelque chose le contrariait dans cette voie. Du moins, c’est ce qu’elle me dit. J'ai tout fait pour rentrer dans la case du gendre idéal, mais reste un détail de taille : je ne suis pas de la bonne nation. Donc, jusqu’à présent ils ne me connaissent pas et ne savent même pas que j’existe, mis à part sa mère que j’ai déjà croisée lors d’une première rencontre traumatisante. Notons qu’elle croit quand même que nous ne vivons ni ne couchons ensemble.
Retournons à la soutenance. Je m’occupe d’organiser le pot avec une amie. Je fais donc plus de 500km, en prenant une journée de congé, en plein milieu de semaine, pour aller dormir dans un Etap Hotel pourri qui sent le tabac. Je dépense plus de 400€ pour le pot de thèse, sans compter que je lui offre un pc portable de 600€ comme cadeau de thèse. Je sais je suis fou mais je suis prêt à lui donner tout mon argent pour qu’elle me laisse tranquille.
Le matin de la soutenance, je me planque, je fais tout pour éviter ses parents, avec succès vu qu’ils n’ont pas bougé de la salle de soutenance. Pendant la soutenance, je m’installe au fond. Je pars avant la fin pour préparer le pot. Et même pendant le pot je suis resté un moment dans la cuisine sans que personne, même pas elle, ne pense à venir me chercher. Dans la salle, chacun s’assoie à une table où il connaît quelqu’un. Du coup, tout le monde laisse les parents seuls à leur table. Après un moment d'hésitation, je me suis dit que l'occasion était trop belle. J’ai pris mes couilles à deux mains, je me suis rempli une assiette et je suis allé m’asseoir à leur table, en commençant à parler dans leur langue. Eh oui, j’essaye de l’apprendre depuis plus d’un an. S’en est suivi une longue conversation très enrichissante (en français souvent) avec son père, sur des thèmes de culture très divers. J’ai montré mes connaissances dans leur langue et leur religion, qui est devenu la mienne. Il m’a a-do-ré.
L’histoire ne s’arrête pas là. Il se trouve que leur voiture est en panne, elle ne veut plus démarrer. Leur fille me demande donc de venir avec eux après la soutenance pour aller réparer. Au départ, je devais partir directement après le pot car les 500km du retour m’attendaient et je bosse le lendemain, mais qu’importe j’y vais. On galère pas mal sur leur voiture mais au final on finit par la démarrer. Là, son père, qui me demande où j’habite, se rend compte qu’il m’a mis super en retard pour rentrer. Histoire de ne pas me mettre plus en avance, il me propose de venir prendre un verre de thé. J’accepte. Un peu plus tard je peux enfin partir, et là, au moment de me dire au revoir, il m’envoie tout de go que je suis le bienvenu chez eux avec leur fille quand je veux. Victoire ! Sans le vouloir, j’ai réussi l’approche idéale avec ses parents. Ahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah trop bonheur !!!!
Je la hais.
Voilà pour la parenthèse de la soutenance. Maintenant elle stresse à mort car il faut qu’on déménage. Elle prend un nouvel appartement dans la nouvelle ville, et je prends un nouvel appartement, plus petit, dans l’ancienne ville.
Notons qu'elle a fini de travailler pour la thèse et qu'elle n’a pas commencé son nouveau travail. Elle est donc libre pour tout organiser. Mais non, à votre avis, qui passe tous les coups de fil où il faut attendre des heures au téléphone pour avoir quelqu’un ? C’est bibi, pendant ses heures de travail ! Du coup je n’ai plus le temps de faire mon boulot et ça me stresse à mort ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah fait chier !
Quand je lui fais le reproche, elle me dit que ce que je fais c’est juste appliquer une organisation qu’elle passe des heures à mettre en place. Une autre manière de me dire que je ne suis qu’un gros con incapable de rien faire correctement et juste bon à faire les basses besognes. D’ailleurs elle me le dit souvent en ce moment. Dès que je fais une proposition elle la réfute. Et c’est vrai après coup, que c’est con ce que je dis, très souvent. Trop souvent. Je suis con. C’est dur d’être moins con.
En plus d’en plus d’en plus de tout ça, la semaine dernière elle a eu ses règles. Enfin j’ai réussi à la faire aller chez le médecin pour ses règles douloureuses mais cet incapable n’a pas été fichu de lui donner un truc balèze pour la calmer. Résultat elle m’a fait chier à mort, mais au fond, quand on y regarde de près, ça ne changeait pas vraiment de d’habitude. Alors ce coup des règles, mon cul oui ! J’ai connu bien des filles dont ça ne changeait pas l’humeur alors qu’elle arrête de justifier avec ça le quart des semaines de l’année qu’elle passe à m’engueuler, parce qu’il reste quand même trois quarts sans justification particulière.
Je tiens aussi à préciser qu’en ce moment je paye tout et que je pioche allègrement dans mes comptes d’épargne. Ca va, ça pourrait être pire, mais j’ai regardé aujourd’hui. Il me reste 3000€ environ tout compris. Il lui reste plus de 8000€ !!! Ah la conne alors qu’elle pleure pour dire qu’elle a plus un rond. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah la conne la conne la conne !!!! Je savais que je n’aurais pas dû regarder ça…
Pour ajouter au masochisme ambiant, ce soir je vais aller tester un cours de sa langue qui a ouvert dans ma ville. Je suis vraiment trop con.
J’ai envie de pleurer.
Et vous, comment ça va ?
lundi 13 octobre 2008
Le début de la fin
Hier j'ai jeté les bases du "je t'aime mais je n'en peux plus". Le matin, elle s'est énervé, une première fois, parce qu'elle n'arrivait pas à se connecter à un site. Quand j'ai voulu l'aider elle s'est énervé une deuxième fois alors que j'essayais de l'aider. Elle a fini par s'énerver une troisième fois quand je lui ai demandé de ne pas s'énerver.
Au final elle m'a fait la gueule toute la journée. Le soir elle m'a demandé des explications sur ma distance de la journée, alors que oui, vous avez bien lu, ELLE m'a fait la gueule toute la journée.
Nous nous sommes pas mal expliqué et elle a toujours nié s'être énervé en premier et m'a reproché de la faire passer pour une folle.
Je lui ai alors dit droit dans les yeux qu'il y a visiblement une différence de perception de la réalité entre nous deux, que je l'accepte mais que je ne peux pas vivre avec car cela me rend fou. Elle a alors tout à fait accepté et m'a dit qu'il n'y a pas de problème si je la quitte pour ça, qu'elle a essayé de me retenir une fois déjà mais que là elle ne fera pas de crise d'hystérie. A d'autres...
En tout cas c'était une sacrée avancée. La suite au prochain numéro.
Au final elle m'a fait la gueule toute la journée. Le soir elle m'a demandé des explications sur ma distance de la journée, alors que oui, vous avez bien lu, ELLE m'a fait la gueule toute la journée.
Nous nous sommes pas mal expliqué et elle a toujours nié s'être énervé en premier et m'a reproché de la faire passer pour une folle.
Je lui ai alors dit droit dans les yeux qu'il y a visiblement une différence de perception de la réalité entre nous deux, que je l'accepte mais que je ne peux pas vivre avec car cela me rend fou. Elle a alors tout à fait accepté et m'a dit qu'il n'y a pas de problème si je la quitte pour ça, qu'elle a essayé de me retenir une fois déjà mais que là elle ne fera pas de crise d'hystérie. A d'autres...
En tout cas c'était une sacrée avancée. La suite au prochain numéro.
mercredi 10 septembre 2008
Le changement de vision
Ces jours-ci, ça va mieux. Il faut dire que je suis en déplacement, donc loin de la maison et de ses contrariétés. C'est du 100% boulot, avec en plus des collègues qui sont quasiment des potes, donc c'est la fête ! Ce soir nous irons peut-être même au stade de France voir les serbes gagner le match de leur vie. C'est vous dire si je me sens bien avec eux, les potes, car moi, aller voir un match de foot dans un stade, jamais je ne m'en serais cru capable !
Si ça va mieux, c'est également suite à une émission de radio. Lors de mon déplacement, j'ai entendu sur France Inter, au Fou du Roi, Daniele Evenou parler de sa relation avec Jacques Martin. C'est une référence qui en fera rigoler plus d'un de suffisance et de supériorité, moi le premier, mais n'oublions pas que cette relation nous a donné Frédéric Martin, et ça, ce n'est pas rien.
Bref, elle racontait comment elle l'a quitté, un jour, en "claquant la porte", après plusieurs fausses séparations. Elle disait texto qu'elle l'aimait profondément mais qu'il était absolument invivable. J'ai alors tout de suite fait le rapprochement avec ma relation et me suis rendu compte que c'est possible d'aimer quelqu'un sans pour autant supporter de vivre avec. Tout d'un coup, deux parties en moi ce sont réconciliées : celle qui me fait culpabiliser de la haïr à ce point là et celle qui me pousse sans arrêt à la quitter. Mais oui, tu peux l'aimer sans pour autant vouloir vivre avec elle, et ce n'est pas un rejet total que de vouloir la quitter.
Le souci vient ensuite quand je me dis que ce serait un concept beaucoup trop éloigné de son mode de penser pour réussir à lui expliquer. Je n'aurai même pas le temps de finir ma phrase qu'elle aurait déjà explosé et pété les plombs sans possibilité de retour.
Sur ce, je retourne sur la ligne. Banzaï !
Si ça va mieux, c'est également suite à une émission de radio. Lors de mon déplacement, j'ai entendu sur France Inter, au Fou du Roi, Daniele Evenou parler de sa relation avec Jacques Martin. C'est une référence qui en fera rigoler plus d'un de suffisance et de supériorité, moi le premier, mais n'oublions pas que cette relation nous a donné Frédéric Martin, et ça, ce n'est pas rien.
Bref, elle racontait comment elle l'a quitté, un jour, en "claquant la porte", après plusieurs fausses séparations. Elle disait texto qu'elle l'aimait profondément mais qu'il était absolument invivable. J'ai alors tout de suite fait le rapprochement avec ma relation et me suis rendu compte que c'est possible d'aimer quelqu'un sans pour autant supporter de vivre avec. Tout d'un coup, deux parties en moi ce sont réconciliées : celle qui me fait culpabiliser de la haïr à ce point là et celle qui me pousse sans arrêt à la quitter. Mais oui, tu peux l'aimer sans pour autant vouloir vivre avec elle, et ce n'est pas un rejet total que de vouloir la quitter.
Le souci vient ensuite quand je me dis que ce serait un concept beaucoup trop éloigné de son mode de penser pour réussir à lui expliquer. Je n'aurai même pas le temps de finir ma phrase qu'elle aurait déjà explosé et pété les plombs sans possibilité de retour.
Sur ce, je retourne sur la ligne. Banzaï !
vendredi 5 septembre 2008
La mort
Je n'en peux plus. Elle a réussi à ne pas me faire partir. Elle a l'art de redevenir de bonne humeur pile au bon moment.
Ce week-end était horrible. Le samedi soir, en plein milieu du week-end, nous venions de visiter la campagne picarde où elle doit aller travailler. J'avais besoin que ça ne craque pas car le lendemain nous allions à la réunion familiale annuelle, l'anniversaire de mon oncle, où je ne voulais pas d'esclandre. Rappelons à nos amis lecteurs et lectrices de charme que ce genre de chose est déjà arrivé. En plein milieu d'un ancien anniversaire, alors que je faisais une blague que les jeux de cartes et son niveau de débutante, j'ai dû subir un courroux sans limite, immédiat, devant tout le monde. Je n'avais que le droit de la fermer. Je veux bien admettre que ma blague pouvait blesser mais de là à ne pas se contrôler et à m'humilier devant ma famille...
Bref, pour en revenir au samedi soir, c'est là qu'elle décide de craquer complètement. Nous venions d'arriver à la gare du Nord pour rendre notre voiture de location, après avoir passé une heure dans les bouchons juste pour traverser la ligne 2. Je mettais du temps à sortir de la voiture car je rassemblais tous les éléments. Elle me l'a fait remarquer vivement. Comme je devais mettre pas mal de choses dans mon manteau, je l'ai mis sur moi, c'est plus facile. Elle m'a alors engueuler parce que je mets mon manteau alors qu'il faisait 30°C dehors. Pas un instant elle n'a voulu comprendre mes explications sur le côté pratique de la chose. "Tu peux bien le remplir sans le mettre." ... Ne nous énervons pas...
En sortant nous prenons le métro pour aller à République. Il fallait récupérer des places de théâtre à la Fnac pour le soir même. Tout ça parce que cette faignasse, qui avait eu deux jours de congé dans la semaine, n'était pas allé se bouger le cul à la Fnac de Metz pour les récupérer. J'avais proposer d'aller à la Fnac des Halles mais madame ne supporte pas les Halles et ses odeurs de sueurs des gens. Je la comprends, mais là ça fait quand même beaucoup. Je me dis alors peut-être qu'il y a une Fnac à République, et comme c'est là qu'est le théâtre ce sera plus simple. Nous subissons trois stations de métro avec plein de gens qui suent. Le calvaire pour elle. Nous sortons et ô surprise, pas de Fnac ! Après moult engueulades, je propose de pousser jusqu'à Bastille où là je suis sûr de mon coup. Elle accepte mais ne veut pas descendre dans le métro, et encore moins monter dans un bus. Nous y allons donc... à pied ! Une longue marche sans rien dire, en se tirant une belle gueule mutuelle.
Arrivé à Bastille, hop on file, elle retire les places, me les donne, et elle sort sans m'attendre. Sortie, elle continue à marcher sans but et va s'asseoir sur un banc. Je m'assied à côté. Puis elle se lève et c'est l'apothéose de l'engueulade où elle me dit qu'elle en a assez, que je ne suis qu'un égoïste qui la traite mal. Je suis prêt à tout assumer et à la quitte mais je ne peux pas parce qu'on est au milieu du week-end et que je ne veux pas mettre à l'eau l'anniversaire de mon oncle. Je finis donc par prendre sur moi et l'a convainc de prendre un verre sur le bar le plus cher de la place ! Ouille pour mes fesses.
Ensuite nous remontons à République. En métro ! Victoire !
Là nous allons dîner au Léon de Bruxelles. A nouveau pour mes fesses.
Puis nous allons au spectacle. Très bon, ça m'a bien changé les idées. "Pour ceux qui restent", au Théâtre le Temple, une pièce de Pascal Elbé reprise par une bande de jeunes acteurs. Très prometteurs ! Et puis au passage j'ai vu Mustapha El Atrassi à l'entrée du théâtre, et ça c'est la classe.
Après cette déferlante de bonheur elle allait mieux. Ouf ! Nous sommes rentrés et le lendemain avons passé une journée quasi normale. Et évidemment à la fin du week-end tout cela était oublié et je ne pouvais pas y revenir. Fait chier !
Depuis, je déprime beaucoup et je me réveille la nuit. Qui plus est, depuis lundi c'est le ramadan. Quelle horreur. Tout cela me donne envie de mourir. D'ailleurs je le dis quand je pars dans mes pensées, au paroxysme du cauchemar, je sors "J'ai envie de mourir." Et ce matin, ça l'a fait craquer comme jamais. Ahahahahah !
Le pire, c'est que c'est vrai. J'en ai envie.
Ciao les p'tits loups.
Ce week-end était horrible. Le samedi soir, en plein milieu du week-end, nous venions de visiter la campagne picarde où elle doit aller travailler. J'avais besoin que ça ne craque pas car le lendemain nous allions à la réunion familiale annuelle, l'anniversaire de mon oncle, où je ne voulais pas d'esclandre. Rappelons à nos amis lecteurs et lectrices de charme que ce genre de chose est déjà arrivé. En plein milieu d'un ancien anniversaire, alors que je faisais une blague que les jeux de cartes et son niveau de débutante, j'ai dû subir un courroux sans limite, immédiat, devant tout le monde. Je n'avais que le droit de la fermer. Je veux bien admettre que ma blague pouvait blesser mais de là à ne pas se contrôler et à m'humilier devant ma famille...
Bref, pour en revenir au samedi soir, c'est là qu'elle décide de craquer complètement. Nous venions d'arriver à la gare du Nord pour rendre notre voiture de location, après avoir passé une heure dans les bouchons juste pour traverser la ligne 2. Je mettais du temps à sortir de la voiture car je rassemblais tous les éléments. Elle me l'a fait remarquer vivement. Comme je devais mettre pas mal de choses dans mon manteau, je l'ai mis sur moi, c'est plus facile. Elle m'a alors engueuler parce que je mets mon manteau alors qu'il faisait 30°C dehors. Pas un instant elle n'a voulu comprendre mes explications sur le côté pratique de la chose. "Tu peux bien le remplir sans le mettre." ... Ne nous énervons pas...
En sortant nous prenons le métro pour aller à République. Il fallait récupérer des places de théâtre à la Fnac pour le soir même. Tout ça parce que cette faignasse, qui avait eu deux jours de congé dans la semaine, n'était pas allé se bouger le cul à la Fnac de Metz pour les récupérer. J'avais proposer d'aller à la Fnac des Halles mais madame ne supporte pas les Halles et ses odeurs de sueurs des gens. Je la comprends, mais là ça fait quand même beaucoup. Je me dis alors peut-être qu'il y a une Fnac à République, et comme c'est là qu'est le théâtre ce sera plus simple. Nous subissons trois stations de métro avec plein de gens qui suent. Le calvaire pour elle. Nous sortons et ô surprise, pas de Fnac ! Après moult engueulades, je propose de pousser jusqu'à Bastille où là je suis sûr de mon coup. Elle accepte mais ne veut pas descendre dans le métro, et encore moins monter dans un bus. Nous y allons donc... à pied ! Une longue marche sans rien dire, en se tirant une belle gueule mutuelle.
Arrivé à Bastille, hop on file, elle retire les places, me les donne, et elle sort sans m'attendre. Sortie, elle continue à marcher sans but et va s'asseoir sur un banc. Je m'assied à côté. Puis elle se lève et c'est l'apothéose de l'engueulade où elle me dit qu'elle en a assez, que je ne suis qu'un égoïste qui la traite mal. Je suis prêt à tout assumer et à la quitte mais je ne peux pas parce qu'on est au milieu du week-end et que je ne veux pas mettre à l'eau l'anniversaire de mon oncle. Je finis donc par prendre sur moi et l'a convainc de prendre un verre sur le bar le plus cher de la place ! Ouille pour mes fesses.
Ensuite nous remontons à République. En métro ! Victoire !
Là nous allons dîner au Léon de Bruxelles. A nouveau pour mes fesses.
Puis nous allons au spectacle. Très bon, ça m'a bien changé les idées. "Pour ceux qui restent", au Théâtre le Temple, une pièce de Pascal Elbé reprise par une bande de jeunes acteurs. Très prometteurs ! Et puis au passage j'ai vu Mustapha El Atrassi à l'entrée du théâtre, et ça c'est la classe.
Après cette déferlante de bonheur elle allait mieux. Ouf ! Nous sommes rentrés et le lendemain avons passé une journée quasi normale. Et évidemment à la fin du week-end tout cela était oublié et je ne pouvais pas y revenir. Fait chier !
Depuis, je déprime beaucoup et je me réveille la nuit. Qui plus est, depuis lundi c'est le ramadan. Quelle horreur. Tout cela me donne envie de mourir. D'ailleurs je le dis quand je pars dans mes pensées, au paroxysme du cauchemar, je sors "J'ai envie de mourir." Et ce matin, ça l'a fait craquer comme jamais. Ahahahahah !
Le pire, c'est que c'est vrai. J'en ai envie.
Ciao les p'tits loups.
mardi 26 août 2008
La colère
Petite note en aparté : hier elle m'a reproché de ne pas savoir gérer ma colère parce que j'ai envoyé dix messages consécutifs à un fournisseur qui ne me répondait pas. Je l'admets, j'ai été excessif avec ce pauvre fournisseur qui ne faisait que planter mon projet en beauté. Tout cela est vrai et je le prends au sérieux, mais venant de sa part, je trouve ça gonflé. Presque aussi gonflé que ses cuisses de cellulite !
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