Mon dieu, mon dieu, mon dieu, que de temps depuis le dernier billet !
Et pourtant, rien n'a changé, tout a continué, yéyééé !
Hier soir c'était pas mal parti. En fait, bonne nouvelle, elle vient tout juste de finir la rédaction de sa thèse. Quelle surprise, la voilà qui me propose de s'occuper de la soirée (sous-entendu, du dîner) pour que je puisse travailler. Enfin après plusieurs mois de stress à me demander comment je vais gérer au boulot, j'ai de nouveau le droit de travailler à la maison. Oh de lali !
Vous connaissez bien votre auteur à présent et savez que dans son égoïsme infini il n'a pas hésité une seule seconde à sauter sur l'occasion. C'était trop beau. Elle a fini allongée sur le canapé à me ressortir de vieux dossiers :
- Le premier n'existe pas. Le week-end prochain nous allons à l'anniversaire de mon oncle, grand rendez-vous familial annuel. Elle m'a dit n'y être allé que deux fois en trois ans et que je n'avais pas voulu l'emmener la première fois. Ce qu'elle oublie, la peste, c'est que la première année nous n'avons pas pu y aller pour des raisons d'emploi du temps. Mais bon, je ne me suis pas lancé dans des explications pour renverser la vapeur, j'avais une présentation PowerPoint à finir !
- Le second existe bel et bien, et c'est même le tout premier ! C'est vous dire s'il y a prescription. Il s'agit du déménagement de madame de Nancy à Saint Etienne quand elle a démarré sa thèse, en septembre 2005. A l'époque nous étions ensemble depuis moins d'un mois. J'avais prévu de passer ce week-end là à Angers avec mon meilleur ami, pas vu depuis un an. C'était un week-end prévu trois mois à l'avance et qui n'allait pas se produire à nouveau avant un moment. D'ailleurs, depuis il n'y en a pas eu. Bref, tout ça pour dire que je ne me voyais pas balancer ce projet pour aider un déménagement d'une personne avec qui je sortais à peine et surtout avec qui je le sentais déjà mal. Sans oublier que j'ai proposé de décaler le déménagement d'une semaine, vu qu'elle pouvait maintenant habiter chez moi le temps de la semaine avant d'être définitivement installée à Saint Etienne. Que nenni. Bref, la voilà qui fait ce déménagement avec pour toute aide... son ex ! Le seul, l'unique, celui qu'elle vient de larguer pour moi. Bien sûr, il ne s'est pas privé de lui faire remarquer que lui l'aide et pas moi. Je ne l'en blâme pas, je comprends ce que c'est et j'aimerais vraiment le rencontrer un jour cet homme là. Il l'a quand même supportée pendant plus de 4 ans, je respecte. Et voilà qu'elle me ressort ça sur le canapé comme si c'était hier. Elle n'aurait pas pu se trouver des amis pour l'aider, cette pimbêche ?!
Mais non, elle n'est pas quelqu'un à avoir des amis. Elle préfère se fâcher avec eux plutôt que d'accepter leurs défauts comme tout le monde fait. Et maintenant vous savez ce qu'elle me sort ? Qu'elle stresse pour son futur déménagement dans l'Oise parce qu'elle n'a pas d'amis pour l'aider. Mais t'aurais pas pu en trouver pendant ces trois ans, des amis, plutôt que de t'acharner à virer tous les miens ?! Moi-même je ne sais pas quel ami pourrait venir nous aider maintenant qu'elle a fait le ménage. Heureusement, elle va essayer de se le faire payer par sa nouvelle boîte.
Après cette avant-première sur le canapé nous sommes allés au lit. J'ai commencé à lire et elle s'est tourné dans son coin pour pleurer. Quand je suis allé vers elle, elle s'est plaint que je ne la touche plus, que je n'ai plus envie d'elle. Ben tiens, vous auriez envie de quelqu'un qui vous fait vivre un tel calvaire ? Mais ça je ne peux pas lui dire comme ça, elle n'entendrait pas et me renverrait direct tout en pleine figure. Alors j'y vais pas à pas, c'est ma technique en ce moment. Et on en arrive à parler de sexe. J'essaye de lui faire comprendre que la manière dont on fait l'amour ne me plaît pas, et aussi qu'elle arrête d'utiliser le mot "câlin" quand elle veut faire l'amour. Il n'y a rien de plus ambigu que ce terme. Qu'est-ce que ça veut dire "je veux des câlins" ? Jusqu'à quel niveau elle en veut ? Des fois, c'est un peu, des fois, c'est beaucoup. Comment je m'en sors ? Alors je lui demande d'employer un autre terme et jamais elle n'a compris ce que je voulais dire. Elle a juste vu en moi quelqu'un de dégoûtant. Je le reconnais, c'est mieux de parler des choses avec romantismes, en prenant des chemins détournés, mais bon sang avec précision et clareté !
Encore une fois, elle n'a pas arrêté de mal me parler, tentant sans arrêt de me faire passer pour le coupable et elle la victime. Je veux bien le croire en un sens, puisque je fais maintenant attention aux caresses que je distribue, vu que je n'en reçois pas. D'ailleurs, depuis quelques temps ça a un effet bénéfique car j'en reçois plus qu'avant. Pas plus tard que samedi matin elle m'a fait un mini massage dans le lit au réveil. Ca m'a détendu à mort et je commençais à me rendormir quand elle me demande "Et moi tu ne me fais pas de câlins ?" Ah mais neuhneuh tu penses bien qu'après m'avoir endormi je ne vais pas te faire de câlins, et encore moins ceux auxquels tu penses, perverses ! Et puis est-ce que je te demande des câlins quand je t'en fais ? Non ! Quand j'en ai envie, je les provoque, je te séduis, je vais te chercher. Quand était-ce la dernière fois que tu es venue me chercher ? Je ne sais plus, il y a sûrement plus d'un an.
Voilà, tout ça pour finir par s'endormir chacun de son côté en faisant la gueule. Je hais cette femme.
Le plus cynique dans tout ça est de penser que nous ne l'avons pas fait depuis deux mois, qu'avant cela nous ne l'avions pas fait pendant six mois, et que ça va durer encore au moins un mois vu que l'on attaque le ramadan lundi prochain.
Heureusement, en septembre, je vais passer deux semaines loin d'elle pour des essais sur ligne dans la banlieue parisienne. Ah quel bonheur, j'ai choisi un hôtel avec sauna et centre de massage. Je vois l'avenir avec sérénité quand je pense à ça. Ah le boulot, comme je t'aime.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire